Des histoires à lire

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Le Lion et le Chacal : Une Leçon de Loyauté

dans une vaste savane africaine, un lion nommé Samba. Samba était fort et respecté par tous les animaux, mais il avait un secret : une vieille blessure à la patte le rendait moins agile. Heureusement, il avait un ami fidèle, un chacal nommé Malik, qui l’aidait à chasser et à protéger son territoire.

Dans une vaste savane africaine, un lion nommé Samba. Samba était fort et respecté par tous les animaux, mais il avait un secret : une vieille blessure à la patte le rendait moins agile. Heureusement, il avait un ami fidèle, un chacal nommé Malik, qui l’aidait à chasser et à protéger son territoire.

Un jour, Samba dit à Malik :
– Mon frère, grâce à toi, je continue de régner sur cette savane. Je ne l’oublierai jamais.

Malik, touché, répondit :
– Et moi, je n’oublierai jamais que tu m’as sauvé des crocodiles quand j’étais petit. La loyauté est la base de notre amitié.

Le Piège de Demba le Léopard

Cependant, tout le monde n’appréciait pas leur amitié. Demba, un léopard rusé et jaloux, rêvait de devenir le roi de la savane. Un jour, il trouva une idée pour semer la discorde entre le lion et le chacal.

Demba s’approcha de Samba et lui dit :
– As-tu remarqué que Malik passe beaucoup de temps avec les autres chacals ? Peut-être qu’il complote contre toi.

Puis, il alla voir Malik et chuchota :
– Pourquoi aides-tu un lion vieux et blessé ? Tu pourrais chasser seul et devenir le chef de ta propre meute.

Samba et Malik commencèrent à douter l’un de l’autre.

La Confrontation

Un soir, Demba tendit un piège. Il attira Malik vers un point d’eau en lui disant que Samba voulait le rencontrer là-bas. Ensuite, il alla voir Samba et lui dit que Malik prévoyait de l’attaquer.

Quand le lion et le chacal se retrouvèrent, la tension était palpable. Samba rugit :
– Pourquoi m’as-tu trahi, Malik ?

Surpris, Malik répondit :
– Trahir ? Moi ? C’est toi qui m’as tendu un piège !

Alors qu’ils allaient se disputer, ils virent Demba caché derrière un buisson, ricanant. Tout devint clair : le léopard voulait briser leur amitié pour prendre le contrôle de la savane.

La Force de la Loyauté

Samba et Malik se regardèrent et comprirent que leur loyauté devait être plus forte que les mensonges. Ensemble, ils tendirent un piège à Demba. Le chacal fit semblant de se ranger du côté du léopard, mais lorsqu’il mena Demba à Samba, le lion rugit si fort que le léopard s’enfuit, terrifié.

– Merci, Malik, dit Samba. Sans toi, j’aurais cru aux mensonges de Demba.
– Et moi, je suis fier d’être resté fidèle, répondit Malik.

Une Amitié Inébranlable

Dès ce jour, la savane se souvenait de l’histoire du lion et du chacal comme une leçon sur la loyauté. Samba et Malik restèrent amis jusqu’à la fin de leurs jours, prouvant qu’une véritable amitié peut surmonter toutes les épreuves.

Et quand le vent soufflait sur la savane, les animaux disaient :
– La loyauté est comme un grand baobab : ses racines sont profondes, et rien ne peut l’abattre.

4ooujours reconnaissants et bons, car c’est cela être musulman.

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Le Voyage d'Amina pour Comprendre l'Islam

Amina et Moussa étaient frère et sœur, vivant dans un petit village entouré de dunes dorées et de palmiers. Un jour, leur grand-père, Baba Salif, leur raconta une histoire.

Amina et Moussa étaient frère et sœur, vivant dans un petit village entouré de dunes dorées et de palmiers. Un jour, leur grand-père, Baba Salif, leur raconta une histoire.

– Mes chers enfants, savez-vous ce qu'est l'Islam ? demanda-t-il en souriant.
– Oui, c’est notre religion, répondit Amina. Mais… je ne comprends pas tout. Pourquoi prions-nous ? Pourquoi jeûne-t-on ?

Baba Salif sourit et dit :
– Venez, je vais vous raconter une histoire pour que vous compreniez.

L'Histoire Commence avec un Prophète

Baba Salif commença :
– Il y a bien longtemps, en Arabie, vivait un homme nommé Muhammad (saws). C’était un homme honnête et bon, connu pour sa sagesse. Un jour, alors qu’il méditait dans une grotte appelée Hira, l’ange Gabriel lui apparut. Gabriel lui dit :
"Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé."

Muhammad reçut ainsi les premiers mots du Coran, le livre sacré des musulmans. Ces paroles venaient d’Allah, le Créateur de tout. Muhammad devint le dernier Prophète envoyé pour guider les hommes vers le bien.

Les 5 Piliers de l'Islam

Baba Salif continua :
– L’Islam repose sur cinq piliers, comme une maison repose sur ses fondations.

  1. La Shahada (la foi) : Dire et croire que "Il n’y a pas d’autre dieu qu’Allah, et Muhammad est son Prophète." C’est la clé pour devenir musulman.

  2. La Salat (la prière) : Les musulmans prient cinq fois par jour pour se rappeler d’Allah et lui montrer leur gratitude.

  3. Le Zakat (la charité) : Partager avec les pauvres et les nécessiteux, car dans l’Islam, il est important d’aider les autres.

  4. Le Sawm (le jeûne) : Pendant le mois de Ramadan, les musulmans jeûnent du lever au coucher du soleil pour apprendre la patience et la générosité.

  5. Le Hajj (le pèlerinage) : Si un musulman en a les moyens, il doit aller à la Mecque au moins une fois dans sa vie.

– Est-ce difficile ? demanda Moussa.
– Pas du tout, répondit Baba Salif. Allah ne demande jamais plus que ce que l’on peut faire.

Un Message d'Amour et de Paix

Baba Salif ajouta :
– L’Islam enseigne aussi à être bon avec tout le monde : ses parents, ses voisins, et même les animaux. Le Prophète Muhammad disait : "Le meilleur d’entre vous est celui qui est bon avec les autres."

– Alors, être musulman, c’est essayer de faire le bien ? demanda Amina.
– Exactement, dit Baba Salif. L’Islam, c’est une façon de vivre où l’on aime Allah et où l’on montre cet amour à travers nos actions.

Leur Décision

Ce soir-là, Amina et Moussa prièrent avec un cœur rempli de joie. Ils comprirent que l’Islam n’était pas seulement une religion, mais aussi une lumière qui guide leurs pas dans la vie.

Et à chaque lever de soleil, ils se rappelaient les mots de leur grand-père :
– Soyez toujours reconnaissants et bons, car c’est cela être musulman.

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Leopold, le Poète qui Aimait l’Afrique

Il était une fois, dans un village paisible du Sénégal appelé Joal, un garçon nommé Léopold Sédar Senghor. Né en 1906, il était le fils d'un riche commerçant et d'une femme qui lui apprit l'importance de la culture et de l'identité. Dès son plus jeune âge, Léopold montrait une curiosité immense pour les mots et les histoires, passant des heures à lire sous les grands baobabs de son village.

Il était une fois, dans un village paisible du Sénégal appelé Joal, un garçon nommé Léopold Sédar Senghor. Né en 1906, il était le fils d'un riche commerçant et d'une femme qui lui apprit l'importance de la culture et de l'identité. Dès son plus jeune âge, Léopold montrait une curiosité immense pour les mots et les histoires, passant des heures à lire sous les grands baobabs de son village.

Le Voyage de la Connaissance

Léopold était un élève brillant, si brillant qu’il obtint une bourse pour aller étudier en France. Là-bas, il découvrit un monde très différent du Sénégal. Malgré les différences, il se fit rapidement remarquer par son intelligence et son amour de la littérature. Cependant, quelque chose le troublait : il voyait que les Africains comme lui étaient souvent méprisés ou ignorés.

Il se demanda alors :
– Comment montrer au monde que la culture africaine est aussi riche que toutes les autres ?

La Naissance de la Négritude

Avec d'autres intellectuels africains et caribéens, comme Aimé Césaire et Léon-Gontran Damas, Léopold créa un mouvement appelé la Négritude. Ce mouvement célébrait la beauté de la culture africaine, ses valeurs, ses traditions et sa poésie. Léopold écrivait des poèmes qui parlaient de son enfance à Joal, des paysages africains, et de la fierté d’être Noir.

Un de ses poèmes célèbres disait :
“Femme noire, femme africaine, ô toi ma mère, je pense à toi...”
Avec ces mots, il montrait au monde entier que l'Afrique était une source de beauté et d'inspiration.

Le Politicien Visionnaire

Après avoir passé des années en France, Léopold retourna au Sénégal, déterminé à aider son pays à se libérer de la colonisation. Il croyait en un avenir où les Africains seraient maîtres de leur destin. En 1960, lorsque le Sénégal devint indépendant, Léopold Sédar Senghor fut élu le premier président de la République.

En tant que président, il travailla dur pour moderniser le Sénégal tout en respectant ses traditions. Il investit dans l’éducation, la culture, et encouragea la paix entre les différentes communautés du pays. Il disait souvent :
– Un pays ne peut avancer que s’il est en harmonie avec ses racines.

Un Héritage Éternel

Après vingt ans à la tête du Sénégal, Léopold décida de se retirer de la politique. Mais il ne cessa jamais d’écrire et de promouvoir la culture africaine. Il fut même le premier Africain à être élu à l'Académie française, un grand honneur qui montrait que ses mots avaient touché le monde entier.

Aujourd'hui, les enfants sénégalais apprennent à l'école l'histoire de Léopold Sédar Senghor, non seulement comme président, mais aussi comme poète, penseur et défenseur de l'identité africaine.

Et chaque fois qu’un baobab est illuminé par le soleil couchant, on pourrait presque entendre un murmure poétique disant :
“Racines profondes, branches qui s’élèvent, l’Afrique est éternelle.”

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Le Secret de Papa Boubacar

Dans un petit village du Sénégal, vivait une famille heureuse composée de Boubacar, le père ; Adama, la mère ; et leurs deux enfants, Awa et Mamadou. Chaque jour, Papa Boubacar se levait bien avant le lever du soleil. Il travaillait dur dans les champs et trouvait toujours le temps de réparer des objets cassés ou d'aider ses voisins.

Dans un petit village du Sénégal, vivait une famille heureuse composée de Boubacar, le père ; Adama, la mère ; et leurs deux enfants, Awa et Mamadou. Chaque jour, Papa Boubacar se levait bien avant le lever du soleil. Il travaillait dur dans les champs et trouvait toujours le temps de réparer des objets cassés ou d'aider ses voisins.

Un jour, Mamadou, curieux comme toujours, demanda à sa grande sœur :
– Awa, pourquoi Papa est-il toujours si occupé ? On dirait qu'il ne s'amuse jamais !

Awa réfléchit un instant.
– Je ne sais pas, Mamadou. Mais peut-être qu'il cache un secret ?

Intrigués, les deux enfants décidèrent de suivre leur père pour découvrir ce fameux secret. Le lendemain, alors que Papa Boubacar partait avec sa houe et son panier, Awa et Mamadou le suivirent discrètement à travers les champs, puis jusqu’à l’étang où il puisait de l’eau.

Sur le chemin, ils remarquèrent que leur père saluait chaque personne qu’il croisait avec un grand sourire. Il aidait une vieille dame à porter son sac, réparait le vélo d’un jeune garçon, puis partageait des fruits avec un voisin. Les enfants étaient impressionnés.

Quand Boubacar rentra enfin chez lui, il trouva Awa et Mamadou assis près du baobab du village, l’air embarrassé.
– Papa, commença Mamadou, pourquoi travailles-tu autant ? Pourquoi aides-tu tout le monde tout le temps ?

Papa Boubacar sourit et s'assit à côté d’eux.
– Ah, mes enfants, dit-il doucement. Être père, ce n’est pas seulement travailler ou nourrir la famille. C’est aussi montrer l’exemple, protéger ceux qu’on aime et construire une communauté où chacun peut s’épanouir.

Il posa sa main sur l’épaule de Mamadou.
– Je travaille pour que vous ayez un avenir meilleur. J’aide les autres parce que nous sommes tous une grande famille ici. Quand vous grandirez, vous comprendrez que ce que nous faisons pour les autres revient toujours à notre propre famille.

Awa et Mamadou se regardèrent et comprirent que le secret de leur père n'était pas caché : il était dans son cœur. Ils réalisèrent que leur père n’était pas un super-héros avec des pouvoirs magiques, mais qu’il était quelqu’un d’encore plus spécial : un père qui aimait profondément et agissait toujours avec bienveillance.

À partir de ce jour, Awa et Mamadou décidèrent d’aider leur père dans les tâches quotidiennes et d’être aussi généreux que lui avec les autres.

Et dans le petit village, le sourire de Papa Boubacar continua d’illuminer les journées de chacun.

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L’ile de Gorée

Ce récit met en scène une discussion entre Amina, une enfant curieuse, et Joseph Ndiaye, un vieil homme connaissant bien l’histoire de l’île de Gorée. À travers un échange simple et éducatif, Joseph explique le rôle historique de l’île pendant la traite des esclaves, évoquant la tristement célèbre Maison des Esclaves et la Porte du Non-Retour, tout en soulignant l’importance de se souvenir des événements passés. Amina, touchée par cette histoire, exprime son envie d’en apprendre davantage, montrant ainsi l’importance de la transmission de la mémoire pour les générations futures.

Amina : Bonjour, monsieur ! On m’a dit que vous connaissez très bien l’île de Gorée. Pouvez-vous m’en parler, s’il vous plaît ?

Joseph Ndiaye : Bien sûr, ma petite ! L’île de Gorée est un endroit très spécial. Elle est petite, mais elle a une grande histoire.

Amina : Pourquoi est-ce si important ?

Joseph Ndiaye : Parce qu’il y a longtemps, Gorée a été un lieu où des choses très tristes se sont passées. C’était un point de départ pour de nombreux esclaves emmenés loin de chez eux, en Amérique et ailleurs.

Amina : Des esclaves ? C’est quoi, ça ?

Joseph Ndiaye : Eh bien, des hommes, des femmes et des enfants comme toi étaient capturés, souvent contre leur gré, pour travailler gratuitement pour d’autres personnes, dans des conditions très dures. À Gorée, il y avait une grande maison qu’on appelle la Maison des Esclaves.

Amina : (avec des yeux grands ouverts) La Maison des Esclaves ? Elle sert à quoi maintenant ?

Joseph Ndiaye : Aujourd’hui, c’est un musée. On y va pour apprendre ce qui s’est passé, pour se souvenir et pour que cela n’arrive plus jamais.

Amina : Et il y a quoi dans cette maison ?

Joseph Ndiaye : Il y a des petites pièces où les esclaves étaient enfermés avant d’être envoyés sur des bateaux. Il y a aussi une porte très célèbre, qu’on appelle la Porte du Non-Retour. Par cette porte, les esclaves partaient et ne revenaient jamais.

Amina : C’est triste, monsieur. Mais maintenant, l’île est différente, non ?

Joseph Ndiaye : Oui, ma petite. Aujourd’hui, Gorée est un endroit calme et beau. On peut se promener, voir les vieilles maisons colorées et rencontrer des artistes. Mais on n’oublie jamais son histoire.

Amina : Merci de m’avoir expliqué, monsieur Ndiaye. Maintenant, je veux visiter Gorée et apprendre encore plus !

Joseph Ndiaye : Tu es une petite fille très curieuse, Amina. Continue à poser des questions et à apprendre. C’est comme ça qu’on garde l’histoire vivante !

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Poème: Ma maman

Ma maman, tu es si intelligente,
Avec toi, tout devient clair et évident.
Tu travailles dur, chaque jour sans relâche,
Ton courage et ta force sont sans tâche

Ma maman, tu es si intelligente,
Avec toi, tout devient clair et évident.
Tu travailles dur, chaque jour sans relâche,
Ton courage et ta force sont sans tâche.

Tu es gentille avec tout le monde,
Ton cœur est grand, ta bonté profonde.
Toujours là pour aider les gens,
Tu rends la vie plus douce, tout le temps.

Avoir une maman comme toi, c'est du bonheur,
Tu remplis ma vie de chaleur et de douceur.
Merci d'être là, toujours à mes côtés,
Maman, je t'aime pour l'éternité.

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Le Mystère de la Forêt Dorée

Il était une fois, un petit lionceau nommé Léo. Léo adorait explorer la forêt autour de chez lui. Il connaissait chaque arbre, chaque ruisseau et chaque pierre. Mais il rêvait de découvrir de nouveaux endroits mystérieux dont lui parlait son grand-père, des lieux remplis de magie et de trésors cachés.

Il était une fois, un petit lionceau nommé Léo. Léo adorait explorer la forêt autour de chez lui. Il connaissait chaque arbre, chaque ruisseau et chaque pierre. Mais il rêvait de découvrir de nouveaux endroits mystérieux dont lui parlait son grand-père, des lieux remplis de magie et de trésors cachés.

Un jour, alors qu’il se promenait près de la rivière, Léo aperçut un garçon qu’il n’avait jamais vu auparavant. Ce garçon portait un grand sac à dos et un sourire lumineux. Il s’appelait Abdou.

« Salut ! Moi c’est Abdou. Et toi ? » demanda le garçon en tendant la main.

« Je suis Léo, le plus grand explorateur de la forêt ! » répondit fièrement le lionceau.

Abdou éclata de rire : « Ça tombe bien, moi aussi j’adore les aventures ! Tu connais la légende de la Forêt Dorée ? »

Léo secoua la tête, les yeux brillants de curiosité. « Non ! C’est quoi ? »

Abdou lui expliqua que la Forêt Dorée était un endroit magique caché au cœur de la forêt. On disait que chaque feuille et chaque arbre y étaient recouverts d’une poussière d’or qui brillait de mille feux au coucher du soleil. Mais personne ne savait comment y accéder.

« Alors, qu’est-ce qu’on attend ? Allons la chercher ! » s’exclama Léo, tout excité.

Les deux nouveaux amis commencèrent leur quête ensemble, traversant des rivières, grimpant des collines et s’enfonçant de plus en plus loin dans la forêt. Ils se racontaient des histoires et riaient ensemble, oubliant presque leur fatigue.

En fin d’après-midi, alors que le soleil déclinait, ils arrivèrent devant une immense grotte recouverte de lianes et de mousse. Elle semblait briller légèrement, comme si elle cachait un secret.

« Tu crois que la Forêt Dorée est là-dedans ? » murmura Léo, impressionné.

« Il n’y a qu’une façon de le savoir ! » répondit Abdou.

Ensemble, ils entrèrent dans la grotte. L’intérieur était sombre, mais au bout de quelques pas, ils virent une lumière dorée filtrer à travers les rochers. Quand ils sortirent de l’autre côté, ils n’en crurent pas leurs yeux. Devant eux s’étendait un petit bosquet où chaque arbre, chaque fleur et chaque feuille scintillait d’un éclat doré.

Le soleil se couchait juste derrière les collines, baignant le bosquet dans une lumière magique. Léo et Abdou restèrent sans voix, émerveillés par la beauté du lieu.

« C’est encore plus beau que ce que je pouvais imaginer ! » chuchota Léo.

Abdou acquiesça, les yeux brillants de bonheur. « Oui, mais ce qui est encore plus magique, c’est de partager ce moment avec un ami. »

Les deux amis s’assirent ensemble sous les arbres dorés, savourant leur découverte. Ils savaient que ce souvenir resterait gravé dans leur cœur pour toujours. Et même après leur retour chez eux, ils continuèrent de raconter leur aventure, en gardant un peu de cette magie dorée dans leur esprit.

Et ainsi, Léo et Abdou devinrent inséparables, deux amis unis par le mystère et la beauté de la forêt enchantée.

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